Bretagne - 22 - 24 octobre 2022
Avec le soutien du
COMMUNIQUÉ :
COLLOQUE et ÉTATS GÉNÉRAUX DES LANGUES à la RÉUNION
ENJEUX ET DÉFI DE LA GÉNÉRALISATION DU BILINGUISME EN CRÉOLE ET EN LANGUES RÉGIONALES
Au terme d’une semaine riche en échanges, en contacts et en connaissance de la réalité de la langue créole à la Réunion, la FLAREP – la Fédération pour les langues régionales dans l’enseignement public – qui a tenu à y organiser son 35e colloque à l’occasion des États généraux du multilinguisme dans les outre-mer, remercie institutions (Région, Départements, députés réunionnais et maire de Sin Dni) pour leur accueil.
Grâce à la DGLFLF – Délégation générale à la langue française et au langues de France – (MM. Paul de Sinety et Vincent Lorenzini), les délégations représentant le basque, le breton, le catalan, le flamand occidental, le savoyard, le gallo, l’occitan et le créole réunionnais ont pu dialoguer avec leurs homologues des outre-mer : langues kanakes, de Guyane, de Polynésie, des Antilles, de Wallis et Futuna et de Mayotte.
Le constat est commun : manque de reconnaissance par la France de langues en danger de disparition. Le défi et les objectifs sont les mêmes pour tous :
1) mettre en place depuis chacun de nos territoires des politiques linguistiques institutionnelles qui garantissent leur avenir – notamment pour certains à travers des offices publics de langue ;
2) généraliser l’offre d’enseignement de langue régionale et bilingue – seul à même d’assurer l’égalité d’accès des familles ;
3) multiplier depuis l’État jusqu’aux collectivités locales, aux associations et aux citoyens, les mesures destinées à revitaliser la transmission et l’emploi de nos langues.
L’urgence pour les jours et semaines à venir est de finaliser la circulaire sur l’enseignement des langues régionales en cours de réécriture. Un travail capital pour une nouvelle étape de l’enseignement de nos langues, travail pour lequel la FLAREP met à contribution ses 13 associations membres et sollicite des élus tout leur appui pour fixer le cadre de cette nouvelle règlementation.
Très récent rapport de l'IGÉSR (Inspection Générale de l'Éducation du Sport et de la Recherche) remis en décembre 2020 au Directeur général de l'enseignement scolaire.