N’ayant pu à cette heure prendre connaissance du contenu de ce recours, je ne peux émettre de jugement sur les motivations de mes collègues députés à vouloir que le Conseil constitutionnel censure tout ou partie des dispositions contenues dans le texte. Néanmoins, je m’étonne de cette initiative de mes collègues visant à s’attaquer une fois de plus à la promotion et la sauvegarde de nos langues régionales. Mais de quoi peuvent-ils avoir bien peur ?
Si le Gouvernement a montré à de multiples reprises son hostilité à cette loi, je regrette que le Président de la République qui déclarait lui-même à Quimper en 2018 que « La langue française n’est plus menacée par les langues régionales qui ont un vrai rôle à jouer », ait attendu le tout dernier moment avant de procéder à la promulgation de la loi, deux semaines après le vote de cette dernière, facilitant de facto la possibilité pour les parlementaires de déposer un tel recours.
Je reste très serein quant à la suite qui sera donné par le Conseil constitutionnel à ce recours contre la loi que je portais. Mais je constate que sur ce sujet, il est toujours nécessaire de se battre afin de sauvegarder nos langues, que les pourfendeurs de la diversité souhaitent voir disparaître.
Lien vers le communiqué : https://twitter.com/Paul_Molac/status/1385307018102296576" target="_blank">https://twitter.com/Paul_Molac/status/1385307018102296576