La commission de la culture, de l'éducation, de la communication et du sport du Sénat a nommé :
- M. Max Brisson, Sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques,
- et Mme Karine Daniel, Sénatrice SER de Loire-Atlantique,
rapporteurs d'une mission d'information sur l'évaluation de la loi du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales.
Thierry Delobel, président de la FLAREP (Fédération pour les Langues Régionales dans l'Enseignement Public) et président IKAS-BI, auditionné par la mission d'information sur l'évaluation de la loi du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales a fait part d’une “application erratique et un non respect de la loi”, en particulier le Ministère de l’Éducation nationale qui n’a pas encore pris, 4 ans après la publication de la loi, les mesures ni les moyens visant à organiser la généralisation de l’enseignement des langues régionales et leur accès à tous les élèves.
La Fédération qui comprend 14 associations d’enseignants et de parents représentant plus de 10 langues a pointé les défaillances suivantes:
La FLAREP demande que des directives claires concernant l'application de la loi Molac soient adressées depuis le Ministère de l’Éducation nationale aux rectorats concernés et que ceux-ci bénéficient d'une surpondération concernant les moyens d’enseignants et d’heure d’enseignement; que les administrations rectorales transmettent chaque année au Ministère l’état de l’enseignement des langues régionales de manière à mesurer les progrès de l’application de la loi.
À l’issue de la mission, les deux rapporteurs, Max Brisson, sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques, et Karine Daniel, sénatrice PS de Loire-Atlantique, rendront compte à la commission de la culture, de l'éducation, de la communication et du sport du Sénat de l’application de la loi à propos de laquelle, “presque trois années après son adoption, des remontées de terrain indiquent des défaillances dans sa mise en œuvre”.